La Provence a vu s’implanter ses cépages vers 600 avant J.-C. par les Grecs. Les Romains ont continué sur cette lancée, réalisant que la région avait le climat idéal pour produire du vin : des hivers doux et des étés longs et chauds.
Comme vous le savez peut-être, en France, la production de vin est contrôlée par le gouvernement afin de préserver sa qualité. Selon cette réglementation, les vignerons provençaux peuvent donc assembler des vins avec un maximum de 13 cépages différents (cinq blancs et huit rouges), ce qui est unique en France. Il n’y a qu’au Châteauneuf-du-Pape que les treize cépages sont tous utilisés, la plupart des autres vins sont assemblés avec quatre ou cinq cépages. Cet assemblage permet aux vignerons provençaux de personnaliser leur vin.
En Provence, on produit principalement des rouges et des rosés. Seuls cinq pour cent environ des vins sont blancs (les meilleurs proviennent de Cassis et du Châteauneuf-du-Pape). La plupart des blancs provençaux sont légers, acidulés, avec beaucoup d’agrumes, et se servent avant le dîner ou dans un kir.
Les Côtes du Rhône, la région qui longe le Rhône depuis Lyon jusqu’à Avignon, produit ce qui est considéré comme le meilleur des vins provençaux. Les rouges y sont corsés, les rosés secs et fruités et les blancs secs et parfumés. De nombreuses sous-régions des Côtes du Rhône sont connues pour produire des vins d’une qualité exceptionnelle et ont obtenu leurs propres appellations (comme Châteauneuf-du-Pape, Gigondas, Beaumes-de-Venise, Côtes de Ventoux, Tavel et Côtes du Luberon).
Les cépages typiques de cette région sont le Cinsault, le Mourvèdre, le Grenache, le Carignan et le Syrah. Les vins y sont généralement corsés et fruités, destinés à être bus lorsqu’ils sont encore jeunes. Ils coûtent moins cher que les Côtes du Rhône mais présentent néanmoins des caractéristiques similaires. La région est surtout connue pour ses « grands » rosés qui peuvent être servis en accompagnement de plats de viande (le rosé représente 60 % de la production).
Cette grande région, entre Les Baux-de-Provence et Aix-en-Provence, produit des vins rouges, blancs et rosés uniques. Les cépages couramment utilisés sont les mêmes qu’en Côtes de Provence, bien que plusieurs producteurs (principalement autour des Baux) utilisent une plus forte concentration de cabernet sauvignon, ce qui permet de distinguer leurs vins. Les vignerons autour des Baux produisent des vins d’une qualité exceptionnelle, et beaucoup d’entre eux sont biologiques.
Les villes balnéaires de Cassis et Bandol sont côte à côte, surplombant la Méditerranée à l’est de Marseille. Cassis, l’une des plus petites régions viticoles de France, est connue pour son vin blanc fort, frais et très sec, il est sans doute le meilleur de Provence. Bandol est connu pour ses rouges somptueux et veloutés.
Plus encore que dans le reste de la France, la Provence est parsemée de caves de dégustation.
Bien que les vignerons de Provence soient connus pour être plus accueillants et conviviaux que dans d’autres régions, cela reste une expérience sérieuse. Mais pas d’inquiétudes, le climat doux de Provence et ses vins à prix raisonnables vous offriront un moment agréable et ludique, surtout si vous êtes patient et disposé à apprendre.
Visitez plusieurs vignobles privés ou arrêtez-vous dans une cave coopérative. C’est une excellente occasion de déguster les vins d’un certain nombre de viticulteurs locaux dans un cadre unique et bien moins intimidant. N’hésitez pas à appeler à l’avance pour leur faire savoir que vous arrivez, même s’ils sont souvent ouverts toute la journée, il est bon d’annoncer votre visite. Évitez tout de même de prévoir une visite entre midi et 14 h, de nombreux vignobles sont fermés et ceux qui ne le sont pas risquent d’être occupés par le déjeuner.
Lorsque vous entrez dans une cave, il est préférable de savoir ce que vous aimez (plus sec ou plus sucré, plus léger ou corsé, et ainsi de suite). Cela aidera votre hôte à vous faire servir et à vous faire découvrir ce qu’il a de meilleur selon vos goûts.
Enfin, rappelez-vous que le vigneron espère forcément que vous achetiez une ou deux bouteilles. Si vous n’achetez pas, il vous demandera peut-être de payer des frais pour la dégustation !
Découvrez l’histoire du vin de Bordeaux
La culture du vin et de l’œnologie n’est pas accessible à tous quand on boit très peu. Il est évident que dans ce style et type de domaine ou d’activité, les connaisseurs se comptent peu nombreux. Cependant, le vin est l’un des grands patrimoines de la culture française exportée à travers le monde. Avec des régions et des possibilités de connaissances fortes, de plus en plus de personnes se tournent vers des cours et des dégustations pour approfondir ou découvrir de nouveaux vins. Avec une formation en dégustation de vin en prenant un cours d’oenologie à paris, il sera plus aisé de s’intégrer dans l’univers du vin et de la dégustation.
Pour devenir un connaisseur en termes de vin, il faut passer par la case cours et dégustation. Comme tout bon travail, c’est dans la pratique que le savoir s’intègre. Avec des cours de dégustation et d’œnologie, vous réussirez à devenir un fin connaisseur de vin. En développant votre bouche et votre palais, le goût du vin sera totalement changé. Avec l’apprentissage des techniques et des méthodes de dégustation, vos choix futurs en termes de vin seront totalement différents et votre regard sera porté directement vers les saveurs. En prenant quelques cours de dégustation et d’œnologie, vous réussirez mieux à apprécier les rondeurs des vins et leurs goûts pluriels. Ces cours sont similaires à des cours de gastronomie, mais réservés pour le domaine du vin.
En profitant d’un cadre et de régions en France où le vin est une tradition et un symbole, il sera aisé de trouver un cours de dégustation et des professionnels pour vous accompagner dans votre apprentissage. Dans le sud de la France, les cours sont de plus en plus demandés et en vogue.